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fragment

La compagnie Volcà, en partenariat avec le théâtre El Hamra et soutenue par l'Institut français, a réalisé un projet intitulé "Dune - Fragment tunisien" qui met en valeur les femmes et leur représentation actuelle. Ce projet a impliqué la participation de 14 femmes tunisiennes, qu'elles soient amatrices, semi-professionnelles ou professionnelles, et s'est déroulé sur une période de
deux ans.

La pièce résultante est une création chorégraphique d'une durée de 45 minutes, basée sur un duo contemporain préexistant appelé "Dune". Cependant, l'objectif n'était pas simplement de transposer ce duo en Tunisie, mais de l'utiliser comme point de départ pour créer une nouvelle version de la pièce. Celle-ci a été entièrement repensée : les femmes ont été intégrées dans la chorégraphie, la gestuelle a été revisitée à la lumière des  influences du territoire et le discours de la pièce a été enrichi par les échanges avec les femmes rencontrées sur place.

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DUNE FRAGMENT TUNISIEN

L'idée est de partager "Dune" au-delà de leur propre discours, de le transmettre et de l'améliorer tout en continuant leur recherche artistique. Avec ce "Fragment de Dune" en Tunisie, le projet a établi un pont et créé une rencontre entre les femmes tunisiennes et françaises.

LYDIE BOISTON - Chorégraphe 

MALOU RÉDARÈS - Chorégraphe 

AMEL LAAOUINI - Interprète

HELA AYED - Interprète

YASMINE DIMASSI - Interprète

MOUNA BEN HAJ ZEKRI- - Interprète

FATMA BALTI - Interprète

MONA FAZAA MILOT - Interprète

MARAHEM KHADHRA - Interprète

CYRINE BORZLI - Interprète

AMINA BDIRI - Interprète

EMNA HAJ AMOR- Interprète

WEJDEN BELGHUIT - Interprète

SALSABIL SOUISSI - Interprète

AICHA BEN AMARA - Interprète

NORA GHARYENI - Interprète

 

La pièce chorégraphique LA VOLTE est inspirée de l’ensemble de l'oeuvre d’Alain Damasio.

Nous sommes ici dans un monde dystopique où la société est organisée de sorte qu’il est impossible d’échapper à sa doctrine. Les dirigeants peuvent y exercer une autorité totale et sans limites sur les citoyens qui n’ont plus tout leur libre arbitre.

Quelques individus vont réussir à réveiller leurs consciences pour constituer "La Volte", une meute humaine cherchant à tout prix à garder espoir en leur propre humanité. Ils se débattent alors ensemble pour trouver une sortie à cette matrice.

La Volte représente ici la jeunesse d'aujourd'hui souhaitant reconquérir l’imaginaire du futur, réinvestir un faisceau de manières de vivre. A travers feu et flammes, douceur et prospective, ils retrouveront dans les cendres d’une révolte l'essence même du vivant.

LA VOLTE

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LA VOLTE

LA VOLTE est une nouvelle création 2020 de la compagnie Volcà. Elle s'inspire grandement de l'œuvre d'Alain Damasio, notamment des dystopies dans lesquelles il place ses personnages. L’univers proposé par l'auteur est criblé d’idées, de concepts qui nous tiennent à cœur. Surconsommation, surveillance omniprésente, traçage des données, formes de répression de plus en plus violentes à l'encontre de la population, autant de raisons pour nous de faire raisonner la question de liberté et d’humanité de notre société. D’un point de vue sociologique, ces problématiques nous paraissent déjà d’actualité, et nous voulons donc de les questionner. Nous nous / vous demandons quelles sont les alternatives face à ce système ? Quel est notre champ d'action ? Comment retrouver notre libre arbitre ? Il s'agit de bousculer, d'entraver et de réveiller les consciences car pour nous, les dystopies d'Alain Damasio ne sont pas un futur si lointain. Nous prônons la libération des esprits et des corps dans la solidarité et l'humanité, comme un combat contre l'individualisme qui nous semble être bien trop présent aujourd'hui. Notre idée c’est de dire que nous pouvons agir et que nous le devons car ce ne sont pas les raisons qui font les révolutions, ce sont les corps.

 

Finalement, nous essayons, dans cette pièce, de témoigner de ce qui nous semble être des enjeux de l’humanité au XXIème siècle, en tant qu’individus appartenant à une société, à une espèce et partie du vivant. Nous parlons d’une jeunesse cherchant réponses et repères, une jeunesse qui veut agir, se battre et résister, ne pas plier.

DUNE

Dune est un duo de danse contemporaine /floorwork qui invite à une réflexion profonde et à une célébration de la diversité et de la force des femmes.

La pièce explore la manière dont le patriarcat érige des hiérarchies dans les relations, et la transmission de cesschémas, parfois inconsciente, même entre femmes. Cette transmission se fait à travers l'éducation, les relations mère- fille, les relations avec les amies, les collègues, et les modèles féminins mis en avant par la société. La socialisation, qui représente l'ensemble des normes sociales intégrées consciemment ou non par un individu, estau cœur de cette dynamique.

DUNE 

LYDIE BOISTON - Chorégraphe &  Interprète

MALOU RÉDARÈS - Chorégraphe &  Interprète

MATEO DESCHAMP - Interprète

CHARLES GAMBONNET- Interprète

FABIEN AINARDI - Compositeur

MAUREEN BAIN - Scénographe/lumière

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LYDIE BOISTON - Chorégraphe & Interprète

MALOU RÉDARÈS -  Chorégraphe & Interprète

FABIEN AINARDI - Compositeur

MAUREEN BAIN - Scénographie/lumière

 

Cette pièce percutante aborde le positionnement des femmes au regard des normes sociales actuelles. Dune explore donc les thèmes complexes des stéréotypes de genre, des droits et des responsabilités des femmes. Les deux danseuses incarnent diverses figures de la féminité etleur relation s'en trouve sans cesse remodelée, entre solidarité et brutalité. La pièce met en lumière la dualité entre la violence et l'amour qu'elles donnent et reçoivent. Dans une quête de sororité, Dune propose une perspective de beauté et de poésie sur ces relations entre femmes. Le costume est l'habit masculin surdimensionné. La chorégraphie haletante, entre tensions et détentes, puissance et chutes, cherche son mouvement dans les entraves de ce costume. C'est une véritable lutte dansée qui s’opère autour de cet accoutrement, symbolisant l’intention de se libérer du patriarcat, des normes établies, et des traditions vieillissantess.
Cette remise en question des normes féminines établies invite à une réflexion approfondie sur les enjeux d’égalité des sexes et des genres dans nos sociétés contemporaines. C'est pourquoi la compagnie propose un bord plateau à la suite de la représentation, afin de prendre un temps d'échange autour du
propos de la pièce.

UND

 

La pièce chorégraphique 'Und' réinterprète avec audace le texte dramatique d'Howard Barker, plongeant dans l'univers du théâtre physique et de la danse contemporaine. Au centre de cette adaptation, une femme attend, anxieuse, un homme en retard. 'Und,' signifiant 'et' en allemand, reflète l’impossibilité de finir, la solitude infinie du personnage. C’est une exploration cynique des crises psychosociales liées à l'attente de l'autre.

 

Cette attente fait naître deux lectures de la pièce; la première est le théâtre de l’absurde, exprimant notre relation au désir et aux projections amoureuses. La deuxième s'aventure dans un contexte dramatique lié au féminicide et aux territoires dévastés par la guerre. Comme dans le texte d’ Howard Barker, cette pièce dévoile l'intime dans un lieu vraisemblablement de crime et inhumain. ‘Und' c’est un corps de pensées circulaires, de mécanismes de la folie douce, un corps en répétition, qui accumule et déforme le réel. Il s’amuse, aime, se perd et se bouscule à travers toutes ses ressentis contradictoires. Les mots quant à eux résonnent en voix-off C’est une performance poétique, ou le corps se révèle comme la beauté tragique de l'attente.

 

Le monologue initial de "Und" est diffusé en voix-off tout au long de la pièce, accompagnant la danseuse. L'histoire se déroule dans un univers étrange et presque mystique, où le dialogue entre le corps et la voix se déroule sur une scène épurée. Des fenêtres ouvertes de chaque côté ajoutent une dimension intrigante, laissant la possibilité de voir surgir n'importe quoi de n'importe où. Cependant, ces fenêtres, bien qu'ouvertes, semblent simultanément condamnées, créant une tension mystérieuse.

UND

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Und, consciente de son destin mortel, transforme son désir de mourir en signe d'une vitalité intense. Nous souhaitons, à travers ce prisme, aborder la pièce avec cynisme, humour et la puissance de la vie et de la survie, en contradiction avec le réel contexte dramatique de l’histoire racontée.

 

Si Barker laisse dans sa pièce délibérément flotter un événement traumatique: le génocide juif, devenu dans la conscience contemporaine l’expression la plus prégnante et la plus violente d’une mort inéluctable, et déshumanisée. Dans cette revisite moderne, nous faisons plutôt directement écho aux génocides actuels, que ce soit celui du Congo, de la Palestine ou de l’Arménie... Et c’est bien à une machine infernal que le personnage de Und va se confronter. Und impose, jusque dans la mort, sa fragile humanité.

 

"Und" peut être vu comme un duel entre le personnage principal, Und, et son agresseur. Les "armes" d'Und dans cette confrontation sont toutes les formes d'expression qu'elle peut utiliser. La pièce explore le pouvoir de résistance du langage et du corps face à des menaces telles que la mort et l'absurde, utilisées par Und pour se protéger de l'envahisseur et souligne le rôle vital du langage dans cette lutte, où Und s'exprime comme un moyen de rester en vie. Son langage devient le reflet de son instinct de survie tout en révélant son épuisement progressif.

Deux scénographies seront proposées; la plus complète destinée aux théâtres et salles de représentation et l’autre, plus légère, pour la rue. Le travail de scénographie et lumière seront étroitement liés et donc élaborés ensemble afin de créer un huit-clos intemporel ou évolue le personnage de Und.

MALOU RÉDARÈS -  Chorégraphe 

LYDIE BOISTON -  Interprète

GHAZI FRINI - Scénographie/lumière

JOHANNA BEAUSSART - Musique & perfomance

155BPM

155BPM

 

155 BPM est le récit de la transformation d’un rapport au plaisir.

Par plaisir, on entend à la fois le plaisir-satisfaction, effet de la réalisation d’un désir préalable, et le plaisir-
évènement, qui est imprévisible puisque précédé d’aucuns désirs.

Ces deux formes de plaisir impliquent un rapport différent à l’ordre du monde. Le premier, plus
conservateur, suppose une stabilité. Le second, en revanche, entretient un rapport subversif au réel. En
faisant l’expérience d’un dépassement des attentes, d’une déviation, il est une véritable force
révolutionnaire.
La rave est un espace privilégié de plaisir-évènement. Par son lieu, qu’elle détourne en inventant de nouvelles
formes de sociabilités. Par sa musique, dont l’histoire est intimement liée aux minorités racisées, de genres,
et de classes. Par son esprit, collectif, et la transe qu’elle propose, en fondant l’individu dans une joie
collective.
Puisqu’elle est subversive, la rave fait l’objet d’oppressions croissantes de la part du pouvoir politique. De
multiples lois en entravent l’organisation, voire même l’interdisent. Elle doit alors se reformer dans un espace
privé, assujetti à l’ordre économique et social, redevenant plaisir-satisfaction.
155 BPM est le récit du surgissement imprévu du plaisir-évènement dans la vie de l’être humain, au cours de
la rave réadaptée. En racontant cette expérience, de ses premiers pas encore ancrés dans l’ordre du monde
jusqu’au bout de la joie collective, 155 BPM donne à voir la force révolutionnaire et émancipatrice de la rave,
contre toutes les formes de dominations économiques et sociales.
155 BPM est une ode à la collectivité et au partage, éminemment festive, nécessairement politique.

LYDIE BOISTON - Chorégraphe

MALOU RÉDARÈS - Interprète

VICTOR GIGANDON - Interprète

GABRIEL BOURDAT - Interprète

CLARA CABECAS SEGURA - Interprète

JÉRÉMY FOULIARD - Compositeur

MAUREEN BAIN - Scénographie/lumière

 POUR SOUTENIR LE PROJET !
 

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